Rue Perrée
Le cadran solaire de la dernière travée
En 1908, l’architecte Édouard Bauhain (1864-1930) bâtit, en collaboration avec Raymond Barbaud (1860-1927), l’immeuble d’habitations situé à l’angle des rues Perrée et Paul-Dubois. Ce bel immeuble en pierre de taille, avec sa tourelle à pans coupés, coiffée d’une toiture d’ardoises très aiguë, présente une façade mêlant les styles du passé. Le décor sculpté apporte toutefois une touche de modernité, clairement empruntée à l’Art Nouveau.
L’Aurore
Sous la corniche, des motifs de plantes grimpantes animent le sommet des murs ; sous les petits balcons circulaires de la première travée, des têtes garnies de grandes fleurs terminent les trompes en encorbellement.
La dernière travée de l’immeuble, sur la rue Perrée, est en outre ornée d’un haut-relief, réalisé par le sculpteur Jules-Louis Rispal (1871-1909). Ce décor comprend trois niveaux décoratifs, articulés autour d’un cadran solaire, représenté à mi-hauteur. Au-dessus, L’Aurore paraît sous la forme une jeune femme nue, émergeant d’une draperie gonflée par le vent, sur un fond de nuages et de soleil rayonnant.
Le Crépuscule
Au registre inférieur, le Crépuscule paraît sous la forme d’une femme rabattant sur elle le voile de la Nuit.