L’Hôtel d’Halwyll (1766-1767)
Rue Michel-le-Comte
La façade sur rue de l’Hôtel d’Hallwyl
Franz-Joseph d’Halwyll, colonel de la Garde Suisse, et son épouse, Marie-Thérèse Demidorge, font appel au jeune Claude-Nicolas Ledoux pour remanier l’Hôtel Demidorge, ancien Hôtel de Bouligneux. Ledoux conserve fidèlement le plan de la demeure primitive, mais conçoit un décor moderne, puisant son inspiration dans l’Antiquité. L’architecte s’exprime surtout dans la seconde cour de l’hôtel, qu’il borde d’une galerie de colonnes doriques, conduisant à un nymphée, décoré de stalactites, avec niche à sculpture et urnes renversées laissant échapper une eau figée dans la pierre.
D’un aspect plutôt sobre, la façade sur rue est marquée par de profonds refends horizontaux, qui cernent les fenêtres et le tympan, dépourvus d’encadrement. Couronnée d’une corniche à modillons surmontée d’une balustrade de pierre, la façade s’articule autour d’un porche monumental, flanqué de deux colonnes cannelées, disposées sur un piédestal.
Le tympan de la façade de l’Hôtel d’Halwyll
Les colonnes doriques à fût cannelé soutiennent, en retrait sous le cintre, un tympan où sont assises, de chaque côté d’un vase, deux femmes ailées (probablement des Victoires avec, dans une main, une couronne de laurier), enveloppées d’un grand voile.
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